Ciberpolítica: os meios do futuro
Veja-se este artigo (Le Monde) sobre as apostas estratégicas do partido governamental francês. A opção pela presença na net, a cibermilitância, corresponde a um imperativo do tempo que venho destacando insistentemente há já três anos, perante o pouco entusiasmo dos destinatários.
L' UMP ouvre une plate-forme d'hébergement de blogs militants, à l'occasion de son université d'été à Marseille, du 1er au 3 septembre prochain. "Les blogs de la France d'après" servira de plate-forme d'hébergement de blogs.
Annoncés en juin, ces blogs offriront aux élus, permanents et militants la possibilité de "donner libre cours à leur engagement politique personnel", a précisé lundi 21 août Thierry Solere, conseiller exécutif en charge des blogs. Ils serviront à "augmenter la présence et la visibilité de l'UMP sur Internet". La plate-forme, qui repose sur le service Typepad commercialisé par Loïc Le Meur, fera office d'annuaire des blogs, classés par catégories : santé, international, immigration, etc. L'objectif est d'encadrer les initiatives de militants dont les blogs fleurissent sur la Toile, les faisant converger vers ce blog "amiral".
L'université d'été du parti sera également l'occasion de former les militants à la création de ces blogs, à travers la mise en place à Marseille d'un espace cybercafé de 150 m2. L'UMP veut aussi surfer sur la vague du podcast, en organisant un concours vidéo sur le thème "Internet, mobiles, de nouvelles formes de militantisme politique". De quoi donner quelques idées au parti sur sa stratégie de cyber-communication qui s'esquisse depuis quelques mois.
STRATÉGIE SOIGNEUSEMENT ÉLABORÉE
En mars, Thierry Solere insistait déjà sur la nécessité d'investir la Toile: "Les élus sont méfiants à l'égard de ce média. Beaucoup d'entre eux ont créé des sites Web lorsque c'était la mode, il y a cinq-six ans. Ça leur a coûté cher, et comme ils ne l'actualisaient que très peu, ces sites sont restés confidentiels." L'argument qu'il comptait alors faire valoir : "A la différence d'un site Web, les blogs sont gratuits et facilement actualisables."
Pour l'année 2006, on estime qu'Internet devrait représenter plus de 50 % du budget communication du parti. Pour le nouveau site ump.org, lancé fin mars, 60 000 euros ont été dépensés. Outre Thierry Solere et deux consultants extérieurs, spécialistes des blogs, quatre personnes sont mobilisées à plein temps sur Internet : deux à l'UMP, deux autres chez L'Enchanteur des nouveaux médias, une web-agency à qui l'UMP fait appel depuis juin 2005.
A côté, la stratégie du Parti socialiste apparaît plus modeste: selon M. Feltesse, secrétaire national du PS aux NTIC, son budget est bien moindre. L'équipe dédiée à Internet est composée d'un webmaster et son assistante, un chef de projet Internet recruté dans la perspective de 2007 et une personne chargée de répondre aux e-mails. Et la rédaction de l'hebdomadaire du PS, L'Hebdo, contribue à mettre à jour le site. Mais les candidats potentiels n'ont pas attendu que le parti montre l'exemple pour lancer leurs sites. En témoignent les succès du forum de pré-campagne de Ségolène Royal "Désirs d'avenir", ou des sites de Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang... .
Annoncés en juin, ces blogs offriront aux élus, permanents et militants la possibilité de "donner libre cours à leur engagement politique personnel", a précisé lundi 21 août Thierry Solere, conseiller exécutif en charge des blogs. Ils serviront à "augmenter la présence et la visibilité de l'UMP sur Internet". La plate-forme, qui repose sur le service Typepad commercialisé par Loïc Le Meur, fera office d'annuaire des blogs, classés par catégories : santé, international, immigration, etc. L'objectif est d'encadrer les initiatives de militants dont les blogs fleurissent sur la Toile, les faisant converger vers ce blog "amiral".
L'université d'été du parti sera également l'occasion de former les militants à la création de ces blogs, à travers la mise en place à Marseille d'un espace cybercafé de 150 m2. L'UMP veut aussi surfer sur la vague du podcast, en organisant un concours vidéo sur le thème "Internet, mobiles, de nouvelles formes de militantisme politique". De quoi donner quelques idées au parti sur sa stratégie de cyber-communication qui s'esquisse depuis quelques mois.
STRATÉGIE SOIGNEUSEMENT ÉLABORÉE
En mars, Thierry Solere insistait déjà sur la nécessité d'investir la Toile: "Les élus sont méfiants à l'égard de ce média. Beaucoup d'entre eux ont créé des sites Web lorsque c'était la mode, il y a cinq-six ans. Ça leur a coûté cher, et comme ils ne l'actualisaient que très peu, ces sites sont restés confidentiels." L'argument qu'il comptait alors faire valoir : "A la différence d'un site Web, les blogs sont gratuits et facilement actualisables."
Pour l'année 2006, on estime qu'Internet devrait représenter plus de 50 % du budget communication du parti. Pour le nouveau site ump.org, lancé fin mars, 60 000 euros ont été dépensés. Outre Thierry Solere et deux consultants extérieurs, spécialistes des blogs, quatre personnes sont mobilisées à plein temps sur Internet : deux à l'UMP, deux autres chez L'Enchanteur des nouveaux médias, une web-agency à qui l'UMP fait appel depuis juin 2005.
A côté, la stratégie du Parti socialiste apparaît plus modeste: selon M. Feltesse, secrétaire national du PS aux NTIC, son budget est bien moindre. L'équipe dédiée à Internet est composée d'un webmaster et son assistante, un chef de projet Internet recruté dans la perspective de 2007 et une personne chargée de répondre aux e-mails. Et la rédaction de l'hebdomadaire du PS, L'Hebdo, contribue à mettre à jour le site. Mais les candidats potentiels n'ont pas attendu que le parti montre l'exemple pour lancer leurs sites. En témoignent les succès du forum de pré-campagne de Ségolène Royal "Désirs d'avenir", ou des sites de Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, Jack Lang... .
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