quarta-feira, abril 30, 2008

Maio 68

(um artigo de Alain de Benoist)

La commémoration de Mai 68 revient tous les dix ans, avec la même marée de livres et d’articles. Nous en sommes au quatrième épisode, et les barricadiers du "joli mois de mai" ont aujourd’hui l’âge d’être grands-pères. Quarante ans après, on discute toujours pour savoir ce qui s’est exactement passé durant ces journées-là – et même s’il s’est passé quelque chose. Mai 68 a-t-il été un catalyseur, une cause ou une conséquence? A-t-il inauguré ou simplement accéléré une évolution de la société qui se serait produite de toute façon? Psychodrame ou "mutation"?
La France a le secret des révolutions courtes. Mai 68 n’a pas échappé à la règle. La première "nuit des barricades" eut lieu le 10 mai. La grève générale se déclencha le 13 mai. Le 30 mai, le général de Gaulle prononçait la dissolution de l’Assemblée nationale, tandis qu’un million de ses partisans défilaient sur les Champs-Elysées. Dès le 5 juin, le travail reprenait dans les entreprises, et quelques semaines plus tard, aux élections législatives, les partis de droite remportaient une victoire en forme de soulagement.
Par rapport à ce qui se déroula à la même époque ailleurs en Europe, on note tout de suite deux différences. La première, c’est qu’en France Mai 68 ne fut pas seulement une révolte étudiante. Ce fut aussi un mouvement social, à l’occasion duquel la France fut paralysée par près de 10 millions de grévistes. Déclenchée le 13 mai par les syndicats, on assista même à la plus grande grève générale jamais enregistrée en Europe.
L’autre différence, c’est l’absence de prolongement terroriste du mouvement. La France n’a pas connu de phénomènes comparables à ce qu’ont été en Allemagne la Fraction armée rouge (RAF) ou en Italie les Brigades rouges. Les causes de cette "modération" ont fait l’objet de nombreux débats. Lucidité ou lâcheté? Réalisme ou humanisme? L’esprit petit-bourgeois qui dominait déjà la société est sans doute l’une des raisons pour lesquelles l’extrême gauche française n’a pas versé dans le "communisme combattant".
Mais en fait, on ne peut rien comprendre à ce qui s’est passé en Mai 68 si l’on ne réalise pas qu’à l’occasion de ces journées deux types d’aspirations totalement différentes se sont exprimés. A l’origine mouvement de révolte contre l’autoritarisme politique, Mai 68 fut d’abord, indéniablement, une protestation contre la politique-spectacle et le règne de la marchandise, un retour à l’esprit de la Commune, une mise en accusation radicale des valeurs bourgeoises. Cet aspect n’était pas antipathique, même s’il s’y mêlait beaucoup de références obsolètes et de naïveté juvénile.
La grande erreur a été de croire que c’est en s’attaquant aux valeurs traditionnelles qu’on pourrait le mieux lutter contre la logique du capital. C’était ne pas voir que ces valeurs, de même que ce qu’il restait encore de structures sociales organiques, constituaient le dernier obstacle à l’épanouissement planétaire de cette logique. Le sociologue Jacques Julliard a fait à ce propos une observation très juste lorsqu’il a écrit que les militants de Mai 68, quand ils dénonçaient les valeurs traditionnelles, ne se sont pas avisés que ces valeurs (honneur, solidarité, héroïsme) étaient, aux étiquettes près, les mêmes que celles du socialisme, et qu’en les supprimant, ils ouvraient la voie au triomphe des valeurs bourgeoises: individualisme, calcul rationnel, efficacité.
Mais il y eut aussi un autre Mai 68, d’inspiration strictement hédoniste et individualiste. Loin d’exalter une discipline révolutionnaire, ses partisans voulaient avant tout "interdire d’interdire" et "jouir sans entraves". Or, ils ont très vite réalisé que ce n’est pas en faisant la révolution ni en se mettant "au service du peuple" qu’ils allaient satisfaire ces désirs. Ils ont au contraire rapidement compris que ceux-ci seraient plus surement satisfaits dans une société libérale permissive. Ils se sont donc tout naturellement rallié au capitalisme libéral, ce qui n’est pas allé, pour nombre d’entre eux, sans avantages matériels et financiers.
Installés aujourd’hui dans les états-majors politiques, les grandes entreprises, les grands groupes éditoriaux et médiatiques, ils ont pratiquement tout renié, ne gardant de leur engagement de jeunesse qu’un sectarisme inaltéré. Ceux qui voulaient entamer une "longue marche à travers les institutions" ont fini par s’y installer confortablement. Ralliés à l’idéologie des droits de l’homme et à la société de marché, ce sont ces rénégats qui se déclarent aujourd’hui "antiracistes" pour mieux faire oublier qu’ils n’ont plus rien à dire contre le capitalisme. C’est aussi grâce à eux que l’esprit "bo-bo" ("bourgeois-bohème", c’est-à-dire libéral-libertaire) triomphe désormais partout, tandis que la pensée critique est plus que jamais marginalisée. En ce sens, il n’est pas exagéré de dire que c’est finalement la droite libérale qui a banalisé l’esprit "hédoniste" et "anti-autoritaire" de Mai 68. Par son style de vie, Nicolas Sarkozy apparaît d’ailleurs, le tout premier, comme un parfait soixante-huitard.
Simultanément, le monde a changé. Dans les années 1960, l’économie était florissante et le prolétariat découvrait la consommation de masse. Les étudiants ne connaissaient ni le sida ni la peur du chômage, et la question de l’immigration ne se posait pas. Tout semblait possible. Aujourd’hui, c’est l’avenir qui paraît fermé. Les jeunes ne rêvent plus de révolution. Ils veulent un travail, un logement et une famille comme tout le monde. Mais en même temps, ils vivent dans la précarité et se demandent surtout s’ils trouveront un emploi après leurs études.
En 1968, aucun étudiant ne portait de jeans et les slogans "révolutionnaires" qui fleurissaient sur les murs ne comportaient aucune faute d’orthographe! Sur les barricades, on se réclamait de modèles vieillis (la Commune de 1871, les conseils ouvriers de 1917, la révolution espagnole de 1936) ou exotiques (la "révolution culturelle" maoïste), mais au moins militait-on pour autre chose que pour son confort personnel. Aujourd’hui, les revendications sociales ont un caractère purement sectoriel: chaque catégorie se borne à réclamer de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. "Deux, trois, plusieurs Vietnam", "Mettre le feu à la plaine", "Hasta la libertad, siempre": cela ne fait évidemment plus battre les cœurs. Plus personne ne se bat plus pour la classe ouvrière dans son ensemble.
Le sociologue Albert O. Hirschman disait que l’histoire voit alterner les périodes où dominent les passions et celles où dominent les intérêts. L’histoire de Mai 68 fut celle d’une passion qui s’est dissoute dans le jeu des intérêts.

A mais cruel

Esta, acerca da multidão de notáveis que apareceu a acompanhar a candidatura de Manuela Ferreira Leite: "têm todas as qualidades do cão menos a lealdade".

Paradoxos legislativos

"Ao mesmo tempo que anuncia o combate ao trabalho precário, o PS pretende mudar o Código Civil, tornando o casamento num dos contratos mais precários do nosso sistema jurídico. O contraste é curioso. Por um lado, defende-se o contrato de trabalho para toda a vida, exigindo a lei sempre uma justa causa objectiva para a sua cessação. O mesmo acontece com o arrendamento, onde o regime legal torna o contrato (quase) perpétuo, mesmo contra a vontade do proprietário."

Segredos da evolução

Quando discorro em família sobre as peripécias da direita em Portugal nestes trinta e tal anos mais recentes costumo adiantar uma explicação, que me parece quase sempre desvalorizada, para certos lances mais polémicos: - é o problema do desemprego...
Passo em geral por excessivamente compreensivo, mas mantenho a minha benevolência. A questão do emprego é crucial, tanto para os que estão desempregados como para os que se acham mal empregados. Reveste-se de especial acuidade em situações de crise.
Quem sonha com brioches não se basta com o duro pão de cada dia.
Ora, nestes tempos, como encontrar satisfação adequada? Haver portas, há. Qualquer um que não seja de todo lerdo descobre rapidamente.
E aqui está o busílis: com o carrego dos princípios às costas é mais que certo que não se chega lá. O emprego fica à esquerda.
Os que padecem de excessiva dureza de rins e rigidez na coluna, esses empecilhos inultrapassáveis, obviamente ficam, muitas vezes a remoer inutilidades.
Os que são dotados de alguma maleabilidade, seguem para outra. Frequentemente com muitos e bons sucessos. Como é natural, para avançar não podiam levar os fardos. Esquecem e deixam para trás.
Tal não significa que não tenham sido autênticos e sinceros, quando eram; mudaram foi de autenticidade.

O convidado de pedra

"Estranho como um Homem com tão pouca biografia para além da dedicação exclusiva ao serviço do País, sacrifício da vida familiar incluído, desperte tanta curiosidade, com os escaparates das livrarias repletos de livros que Lhe tentam captar os mais diversos ângulos. Claro que o mérito é da grandeza do seu consulado. Imagina-se algum interesse equivalente pelas governações do Eng. Guterres e do Dr. Durão, por exemplo?"
(Inspirada imagem, a do "convidado de pedra"....)

A jumentude é eterna!

"Falar dos jovens é fácil, até porque os exemplos da sua ignorância e desatino são imensos. Mas talvez seja tempo de falarmos sobre o que fizeram e o que nos fica como legado daqueles que um dia, em meados do século XX, juraram e acreditaram que nunca iam deixar de ser jovens."

Confidências embaraçosas

Falando aos jovens numa sessão glorificadora do regime, a deputada Ana Drago declarou, entre o mais, que "há deputados que dão metade dos ordenados ao partido e outros que não, há deputados que trabalham no dia a dia e outros que vêm à Assembleia assinar o livro e depois voltam para os seus escritórios de advogados".
Não resisto a comentar que a ser assim as coisas melhoraram ultimamente: em tempos, o uso era alguns que estavam presentes assinarem pelos confrades que estavam ausentes...
Conclusão: ou a vergonha aumentou, ou a fiscalização tornou-se mais efectiva.
Ainda assim, não seria caso de pensar numas reformazinhas - ao menos no regime de presenças e sua comprovação e no regime de incompatibilidades dos deputados?

Exame Prévio

Escrevia Joaquim Vieira há dias, na sua qualidade de provedor do Público, esta recomendação formal:
"Os textos de opinião do Público deveriam passar, antes de publicados, por um crivo de verificação factual idêntico ao que é aplicado às matérias de natureza jornalística".
Não me custa reconhecer a necessidade apontada. Fico mortinho por saber como chamarão a isso.

O essencial é escolher protagonista que ganhe eleições

"A candidata a presidente do PSD Manuela Ferreira Leite defendeu ontem que o essencial é o partido escolher um protagonista que ganhe eleições, sem o qual de nada servem boas propostas e uma boa estratégia.
Questionada à entrada para a sua primeira acção de campanha sobre a sua definição ideológica, Manuela Ferreira Leite respondeu: "Eu sou social-democrata".

No fundo o que eu pretendia dizer quando ontem comentava um escrito de Rui Albuquerque acabou por ficar por dizer. Era em resumo que se a Dra. Manuela Ferreira Leite fosse realmente identificada pela direita que existe, e por ela tomada a sério, como um eventual líder "austero, grave, autoritário, trabalhador, culto, avesso à multidão", parecia-me seguro que perderia estas eleições.
A direita que conta politicamente, e tem sido sempre assim nestes anos que levamos de vida, não é de gente que sacrifique as suas vidas por causa de ideais, é da gente que de bom grado troca quaisquer ideais pelas suas ricas vidinhas.
Se a Dona Manuela se meter ou for metida nesse retrato pintado pelo Rui, ganha o Santana Lopes. Para ela ganhar, não pode ser isso, nem tida como tal.
Todavia, como se vê, ela está a precaver-se. Poderá não bastar: ela nunca se sujeitou a eleição nenhuma, e os seus dois apoderados principais, Marcelo e Pacheco, também não têm um historial eleitoral nada famoso. Santana tem mais queda para esses futebóis. Seja como for, com ele ou com ela, nem a direita muda o que quer que seja nem do PSD virá nada que não seja já visto. Reprise, apenas reprise.
Quanto à minha discussão particular, reitero o que tentei dizer: a direita não é assim, essa direita não existe.

terça-feira, abril 29, 2008

Direitas

Falando de certa actualidade política, diz Rui Albuquerque a dado passo que "Salazar representa o paradigma português do líder da direita, pelo menos, do tipo de líder que a direita portuguesa aprecia: austero, grave, autoritário, trabalhador, culto, avesso à multidão".
Tenho pensado nisso, e esta caracterização veio de encontro às minhas reflexões. Com efeito, tendo a pensar que a verdade é precisamente o contrário.
Pode ser que alguma vez tenha sido assim, como diz o Rui, mas nesse caso a direita mudou muito. Em todo o tempo em que me lembro de estar a ver (coincide com o tempo do Rui) a direita portuguesa tem mostrado amplamente uma preferência desenfreada pelo oposto daquilo que Salazar representa (e que o Rui com exactidão retratou na sua síntese). Parece procurar intransigentemente um anti-salazar.
Desde um fanfarrão oco e vazio como Spínola, até parlapatões histriónicos como Jardim, ou narcisistas mundanos e fúteis como Santana, passando por demagogos envernizados e superficiais como Portas, pelo burguesismo satisfeito e instalado de Freitas ou a crónica instabilidade egomaníaca de Sá Carneiro, o que tem entusiasmado a direita portuguesa nestes trinta e tal anos mais recentes tem sido sempre o que menos faça lembrar um estilo "austero, grave, autoritário, trabalhador, culto, avesso à multidão".
Cavaco, como antes Eanes, foram detestados pela direita, que neles via alguns resquícios do que abominava. Com o tempo foram engolidos, a contragosto, quando se percebeu que eram personagens fracos e ansiosos por reconhecimento, que tudo fariam para sossegar essas inquietações. Acabaram por ser aceites na "Caras".
De austeridade, gravidade, autoridade, trabalho, cultura, e modéstia no viver, a direita portuguesa parece ter ficado tão cheia que ainda não lhe passou a fartura.
Nem entendo como o Rui não nota isso. Um líder "austero, grave, autoritário, trabalhador, culto, avesso à multidão" - conhece por aí alguma direita que goste disso?

segunda-feira, abril 28, 2008

Memória de António de Oliveira Salazar

Celebra-se hoje o aniversário do nascimento de António de Oliveira Salazar. Em tempos de crise partidária, de amoralidade política e de mimetismos autoritários em versão democrática, parece-me pedagógico - outra vez a "juventude" - lembrar aquele que é, ainda agora, para o bem e para o mal, a "referência" do Portugal contemporâneo.
(...)
O século XX, português e político, foi o século de Salazar. E a estupidez revolucionária de apagar vestígios em pontes, estátuas e ruas, não rasurou a coisa.

Cenas da vida real

Os jornais de hoje falam num incidente ontem à tarde na esquadra de Moscavide: um bando formado por uns quinze ou vinte indivíduos, ao que parece brasileiros, invadiram a esquadra e ali dentro espancaram um rapaz que estava a apresentar queixa contra alguns elementos do bando. Depois foram-se embora, e a vítima foi transportada para o hospital. O único elemento da PSP presente limitou-se a assistir aos acontecimentos, com o susto que se calcula.
É assim: uma esquadra de uma das zonas mais populosas de Lisboa estava aberta às 17 horas com um único agente de serviço.
Muitas vezes penso no espantoso mistério que faz os nossos meliantes tão contidos perante as instituições que para eles ainda parecem ter um significado simbólico, mas poderoso, ligado à Ordem e à Justiça: perdessem eles as inibições e não sei o que seria de tanta esquadra indefesa e de tanto tribunal desprotegido.
Só não temos muito maior criminalidade porque ainda temos delinquentes que no geral estão condicionados por antigos temores reverenciais, por regras atávicas de respeito que hoje em dia estão inteiramente desprovidas de protecção. Pois é: em matéria de crimes, só não estamos muito pior porque os nossos criminosos são gente muito respeitadora....
Apareça outra gente, ou vão desaparecendo esses resquícios de outros tempos, e veremos o que surge à superfície.
Nessa altura se verá a falta que faz uma política de prevenção e segurança.

Isso são os italianos!!

De uma entrevista do Grupo Vector:
"Os jovens italianos vivem actualmente de uma forma absolutamente parasitária. Acreditam que tudo é garantido e têm infelizmente menos valores a cada dia que passa. Aceitam os dias como eles surgem e não pensam no que fazem os políticos, mesmo quando eles falham. É claro que conseguem distinguir quem é melhor ou menos mau, mas são incapazes de analisar seriamente os problemas."

quinta-feira, abril 24, 2008

A natureza e os homens

(Artigo publicado no semanário regionalista "O Almonda", de Torres Novas)

Em certa passagem Jean Jacques Rousseau descreve o seu êxtase perante a natureza. Como é belo passear pelos campos, diz ele, observar as perdizes a voar graciosamente, pousando de árvore em árvore ...
Como sabe quem já viu, as perdizes não pousam nas árvores, e pouco voam. Na verdade são aves nada dotadas para o voo, deslocam-se normalmente andando, pé no chão, e só levantam voo quando acossadas por alguma ameaça; e mesmo nessa altura não são capazes senão de um voo desengraçado e de curto alcance, voltando a pousar no chão um pouco mais adiante.
Rousseau não podia saber isso, porque certamente nunca viu perdizes a não ser no prato, onde a ave em causa sempre gozou de justo prestígio. E saiu-lhe essa tirada porque provavelmente conhecia das suas utilizações decorativas as penas de perdiz, desde há muito apreciadas pela sua beleza por pintores e chapeleiros.
O filósofo genebrino, como acontecia com os demais filósofos da moda seus contemporâneos, era um elegante de salão, e teria horror em passear-se efectivamente pela natureza bruta. O seu conhecimento da natureza ficava-se pelos jardins bem tratados da aristocracia - onde tudo se lhe apresentava racional e harmonioso.
Todavia, nunca a filosofia exaltou tanto a lição da natureza, invocou tanto os ditames da natureza, e combateu tanto o que proclamou como anti-natural, como com Rousseau e seus confrades. Tudo na filosofia do século das luzes procura apoio no que chama de natural. Assim, a sua visão do homem era justa e boa, porque era conforme à natureza humana; e as demais concepções más e injustas porque anti-naturais. As suas visões sobre a sociedade eram as que a natureza das coisas impunha, e as outras eram tributárias das fontes de infelicidade que as instituições, contra a natureza, tinham trazido às sociedades humanas.
A família, a propriedade, o Estado, a Igreja - tudo maldições antinaturais - eram imposições com que a sociedade manchara a liberdade, a igualdade, a bondade e a fraternidade que marca a natureza dos homens.
Analisando agora friamente essas proposições, é fácil observar que a pretensa "naturalidade" de tais convicções não passava de um conjunto artificioso de suposições, de mera construção intelectual baseada num profundo desconhecimento da natureza e dos homens. Rousseau descreve admirativamente o "bom selvagem" e as suas virtudes porque nunca viu nenhum. Exactamente como nunca observou nenhuma perdiz em natureza.
Todavia, as certezas transmitidas por esses filósofos impregnaram de tal modo a cultura do Ocidente que se tornaram omnipresentes, como axiomas assentes e indiscutíveis, em todos os discursos oficiais, ainda hoje aceites e correntes. O pensamento comum deixou de as questionar, e tornou-se heresia pôr em dúvida verdades tão basilares.
A falácia romântica inquina todo o pensamento moderno e contemporâneo.
Assim, os homens nascem naturalmente livres. Os homens são por natureza iguais. Os homens são naturalmente bons, como o demonstram os que se mantiveram no estado selvagem. Libertados das cadeias sociais, que adulteram e corrompem essa sua natureza de seres livres e iguais, os homens manifestam a sua bondade natural e espontânea, em sociedades caracterizadas pela fraternidade geral. Eliminando todas as desigualdades, todos os limites à plena manifestação da liberdade individual, obtém-se como fruto a livre associação dos indivíduos em comunidades onde cada um perseguirá o seu quinhão de felicidade, para felicidade de todos. Liberdade, igualdade, e fraternidade.
Como se pode ver, a cada momento e em todos os lugares.

Manuel Azinhal
manuel.azinhal@gmail.com

Não se riam dos estalinistas angolanos

Quanto a delitos de opinião, embora não literários, vem a propósito lembrar que em Portugal já houve quem fosse condenado em pena de prisão efectiva, e a cumprisse, por ter sido considerado culpado do facto de no jornal de que era director ter aparecido um artigo em que Mário Soares era caracterizado como "um mentiroso relapso e contumaz".
Apesar do rigor da caracterização, que aliás, até hoje, passado mais de um quarto de século, ainda ninguém pôs em dúvida, Manuel Maria Múrias teve mesmo que cumprir a pena (e o juiz que proferiu a sentença foi depois erguido ao Tribunal Constitucional - lugar que me parece apropriado ao feito - onde permaneceu por dezoito anos).

Moscovo anos 30

Li no Notícias Lusófonas:
Uma polémica literária em Angola, suscitada pela alegada (!!!) mediocridade da obra poética de Agostinho Neto, está a resvalar para o domínio político-jurídico, com ameaças de processo-crime por ultraje à moral pública contra o escritor angolano José Eduardo Agualusa.
Em causa está uma passagem da entrevista que José Eduardo Agualusa deu ao jornal Angolense, de 15 de Março passado, em que o primeiro Presidente de Angola, Agostinho Neto, é classificado como "poeta medíocre".
"Uma pessoa que ache que o Agostinho Neto, por exemplo, foi um extraordinário poeta é porque não conhece rigorosamente nada de poesia. Agostinho Neto foi um poeta medíocre", assim se referiu Agualusa a Agostinho Neto.
Em resposta o "Jornal de Angola" acusou em editorial o escritor de procurar "humilhar figuras de relevo da História e Literatura Nacional".
Num outro texto publicado pelo "Jornal de Angola", João Pinto, que se apresentou como jurista e docente de Ciência Política e Direito Público na Universidade Agostinho Neto, proclamou, sob o título "Literatura e Identidade e Política", a necessidade de "responsabilidade criminal e civil por estarem reunidos todos os requisitos do ultraje à moral pública, previsto e punido no artigo 420º do Código Penal".

Descobrimentos

A rede é tão vasta como o mundo. Descobri hoje dois novos blogues que recomendo aos amigos:
Um chama-se Escola Formal, recordando uma revistinha que há três décadas, sob o título evocativo da obra de Álvaro Ribeiro, nos fez presente o vigor intelectual de Orlando Vitorino, Afonso Botelho, e de mais uns quantos do grupo que os acompanhava e que se tornou corrente designar como "da Filosofia Portuguesa". Apropriadamente, traz por epígrafe uma citação de Francisco Moraes Sarmento.
Outro ostenta o belo nome de Pátria, tem no endereço a lembrança da "arte de ser português" que Pascoaes nos legou e que António Quadros continuou, e lembra-nos as propostas políticas de Orlando Vitorino.
Lugares a visitar, como quem regressa a casa.

Terramoto

No seu "Sol de Esquerda", Miguel Portas dói-se com os resultados das recentes eleições italianas, que determinaram que pela primeira vez a esquerda tradicional ficasse excluída do parlamento italiano:
"Sem esquerda política no Parlamento, a Itália não resolve nenhum dos seus divórcios com a modernidade. Na Sicília será ainda mais mafiosa e a Norte ainda mais egoísta."
Apetece perguntar-lhe de onde virão esses "divórcios com a modernidade", e porque não estão eles há muito resolvidos, se durante décadas e décadas o que não faltou no parlamento italiano foi precisamente a presença exuberante e massiva dessa tal esquerda por que Miguel Portas está chorando.

quarta-feira, abril 23, 2008

A impunidade não pode continuar

A revista Nova Águia: lançamentos em agenda

LANÇAMENTOS DA NOVA ÁGUIA:

19 de Maio - 21h30: Fundação José Rodrigues (Porto)
28 de Maio - 21h30: Atrium Chaby (Mem Martins)
31 de Maio - 17h00: Palácio Pombal (Lisboa)
- 20h00: Biblioteca Municipal de Sintra
3 de Junho - 15h00: Universidade de Évora
6 de Junho - 21h30: Galeria Matos-Ferreira (Lisboa)
7 de Junho - 16h00: Livraria Livro do Dia (Torres Vedras)
- 21h30: Esplanada da Casa do Bocage (Setúbal)
11 de Junho - 15h00: Universidade de Aveiro
- 17h00: Casa Municipal da Cultura (Coimbra)
14 de Junho - 18h30: Livraria Arquivo (Leiria)
15 de Junho - 17h00: Vila da Batalha/ Batalha Medieval
18 de Junho - 18h00: Universidade do Algarve (Faro)
20 de Junho - 18h00: Amarante

Para agendar um lançamento: novaaguia@gmail.com
ou 967044286

terça-feira, abril 22, 2008

Manifestação a 25 de Abril

SÓ CONSIGO VER UM MUNDO MELHOR CONSTRUÍDO POR CIMA DAS CINZAS DESTE!!!
(vão lá ver o que preenche os sonhos dos rapazes. Esta extrema-direita anda mesmo a pedi-las!)

Retrato de Menezes quando foge


Acho que o Gabriel Silva está a ver muito bem as coisas.

PSDs

O homem que dizia que não saía nem "à bomba", afinal saiu com apenas uns estalinhos provocados por alguns putativos candidatos à liderança.
(Luís Menezes Leitão, no Lei e Ordem)

O PSD dir-se-ia estar num verdadeiro delírio, completamente descontrolado e sem respeito algum por si próprio e por cada geração de responsáveis que vai surgindo e se vai impondo.
(A. C. R, no Aliança Nacional)

Sobre técnica legislativa

Análise política do dia

O PSD parece a Liga dos Últimos da política.

Lembrando Paulo Cunha

segunda-feira, abril 21, 2008

Livros: a reconquista cristã nas origens de Portugal

O Museu Militar e a "Ésquilo - edições e multimédia" vão proceder ao lançamento do livro «Reconquista Cristã – Nas Origens de Portugal» da autoria de Pedro Gomes Barbosa, historiador e coordenador de história medieval da Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, que terá lugar no Museu Militar, largo dos Caminhos de Ferro (em frente à estação de St.ª Apolónia), em Lisboa, terça-feira, dia 22 de Abril, às 18h30.
A apresentação estará a cargo do Prof. Doutor Hermenegildo Fernandes, medievalista e docente da Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa. O Coronel Manuel Ribeiro de Faria, director do Museu Militar, presidirá à sessão.
(continuar a ler)

Pela memória e pela verdade

Escreve João Távora:

Em nome da Liberdade
O que significa a indiferença global, perante
esta carta de Rosa Coutinho a Agostinho Neto nos sombrios anos revolucionários? Não deveria o documento originalmente publicado no livro “Holocausto em Angola”, da autoria de Américo Cardoso Botelho (Edições Vega 2007) e divulgado por António Barreto num jornal de referencia nacional, originar uma séria investigação e debate nacional? Atente-se nas palavras que transcrevo da dita carta: “ Após a última reunião secreta que tivemos com os camaradas do PCP, resolvemos aconselhar-vos a dar execução imediata à segunda fase do plano. Não dizia Fanon que o complexo de inferioridade só se vence matando o colonizador? Camarada Agostinho Neto, dá, por isso, instruções secretas aos militantes do MPLA para aterrorizarem por todos os meios os brancos, matando, pilhando e incendiando, a fim de provocar a sua debandada de Angola. Sede cruéis sobretudo com as crianças, as mulheres e os velhos para desanimar os mais corajosos. Tão arreigados estão à terra esses cães exploradores brancos que só o terror os fará fugir. A FNLA e a UNITA deixarão assim de contar com o apoio dos brancos, de seus capitais e da sua experiência militar. Desenraízem-nos de tal maneira que com a queda dos brancos se arruíne toda a estrutura capitalista e se possa instaurar a nova sociedade socialista ou pelo menos se dificulte a reconstrução daquela”.

Caso Esmeralda

O jornalista Pedro Correia reparou que o rei vai nu (e não sabe ele dessa missa nem metade...) :

HERÓIS E VILÕES: UM RETRATO PORTUGUÊS
1. Um casal que anda há cinco anos a desrespeitar sucessivas ordens de sucessivos tribunais sequestrando uma criança que ficou irregularmente à sua guarda é levado em ombros pela opinião “esclarecida” e transformado em modelo de cidadania. Inventa-se até um novo conceito, inexistente na lei – o de “pais afectivos” –, para enaltecer ainda mais este edificante modelo de fuga permanente à justiça.
2. Um jovem que anda há cinco anos a procurar obter por todos as vias legais a tutela sobre uma filha que ninguém nega ser sua, e que viu todas as instâncias jurisdicionais confirmarem esta pretensão, é transformado em vilão pela mesma opinião “esclarecida” e vaiado na praça pública como se estivesse a cometer um acto ilícito. Na mesma sociedade, recorde-se, onde o conceito de paternidade responsável tantas vezes – demasiadas vezes – é mera letra morta perante a sistemática indiferença de gregos e troianos.
3. A advogada do casal – que chegou a ser transformada também em heroína de uma causa justa – abandona subitamente este patrocínio. E, num país onde tudo se sabe, de repente parece que ninguém quer indagar quais foram os motivos de tão surpreendente decisão.
É tempo de pararmos para tentar reflectir um pouco no meio desta gritaria “comunicacional” que demoniza uns e notabiliza outros. É tempo de percebermos quem transforma quem em herói e em vilão. E como. E porquê.
E para quê.

Pedro Correia

Para a história

Passagem de uma crónica de Helena Matos no Blasfémias (falando de uma carta também referida aqui):
"A fazer fé em livros escritos sobre Cuba percebe-se que o papel de Rosa Coutinho foi muito mais odioso do que aquilo que está escrito nessa carta.
Livros como «Fidel Castro, el final del camino» de Santiago Aroca ou «Castro : subversão e terrorismo em África» de Juan Benemelis não só procuram dar conta do que foi a participação militar cubana em Angola como acabam por referir o papel nela desempenhado por alguns políticos e militares portugueses. Mais precisamente referem a passagem de informações classificadas por militares portugueses ao exército cubano para que este pudesse intervir em Angola.
Numa Angola ainda sob administração portuguesa, civis e militares portugueses passaram aos cubanos a informação necessária para que estes se instalassem e combatessem. Este comportamente tem um nome: traição.
"

Liberalidades

O PÚBLICO tinha noticiado no sábado que a verba atribuída pelo Governo a Tiago Monteiro em 2006 (dois milhões de euros), está entre as mais altas pagas pelo Instituto do Desporto e serviu ao piloto para evitar a rescisão com a equipa Midland, a meio da sua segunda época na Fórmula 1.
Hoje o secretário de Estado da Juventude e do Desporto afirmou que o subsídio de dois milhões de euros atribuído ao piloto Tiago Monteiro foi um "acto normal" e serviu para "apoiar a participação de Portugal na Fórmula 1".
"Foi um acto da mais completa normalidade, foi publicado na relação de participações financeiras que fizemos em 2006 a todas as federações e todos os eventos desportivos", afirmou Laurentino Dias.
"Esse foi o apoio possível do Estado na participação de Portugal na Fórmula 1. Foi numa altura em que o Estado verificou que não havia nenhuma empresa disponível para conceder esse apoio último e o Estado teve que cumprir a sua obrigação", explicou Laurentino Dias.
Comentários meus:
1) Os dinheiros públicos são realmente administrados com critérios muito particulares!
2) Destes subsídios os liberais da blogosfera não têm culpa (penso eu), mas lá que deviam falar muito mais destas coisas, lá isso deviam.
3) Em todo o caso, tenho a sensação que a atribuição destes subsídios só é explicável pela existência de uma "mão invisível"...
E umas perguntas:
1) Constitui uma obrigação do Estado financiar a "participação de Portugal na Fórmula 1"?
2) Quais são as obrigações do Estado e qual é a fonte dessas obrigações? (Esta é difícil, reconheço...)
3) Portugal é o nome de algum corredor da Fórmula 1? Já o viram participar?
4) E Laurentino Dias, não é o nome de um senhor que foi muito falado há uns anos numa comarca do Minho?
5) Qual a razão de ser exigido o certificado de registo criminal para ser nomeado como contínuo, porteiro ou empregado de limpeza de qualquer ministério, mas para ser nomeado membro do governo já não?

Antimodernos: Julius Evola e René Guénon

domingo, abril 20, 2008

Teatro anatómico

Um estudo de tanatologia: Anatomia dos líderes.

A blogosfera a quem a trabalha!

Um blogue de extrema-esquerda, lá está.

Que geração é a nossa?

É a interrogação de um grupo de estudantes do Instituto Superior Técnico (Grupo Vector).
"Uma geração robotizada, deprimida e estupidificada, dominada pelo consumismo, pelo politicamente correcto e pelo pensamento único."
Será??

sábado, abril 19, 2008

E agora me lembro...

Há quantos dias está calado o Dr. Marinho Pinto?

Cegueira

O líder dos socialistas madeirenses, queixando-se dos órgãos de soberania que no seu entender são "indiferentes" ao que se passa na ilha governada por Alberto João Jardim, disse que "a situação na Madeira é bastante pior que no Zimbabwe".
Há dias o Dr. António Cluny, eterno dirigente do Sindicato dos Magistrados do Ministério Público, interrogado sobre o que pensava da participação nos Jogos Olímpicos de Pequim, declarou de pronto: "não vejo problemas. Por essa ordem de ideias teríamos de estar a pensar, se houvesse Jogos Olímpicos em Espanha, na situação no País Basco. E esse raciocínio pode fazer-se em muitos outros sítios do mundo (…)."
O fanatismo ideológico tem destas coisas, afecta a vista. Consegue ver em Espanha um regime político equiparável ao da China, nas Vascongadas uma ocupação semelhante à do Tibete, e na Madeira uma situação política pior que a do Zimbabwe.

Agarrem-no, senão...

Uma amostra do ponto a que pode chegar a guerrilha no PSD está nestas palavras de Meneses Lopes ontem na SIC. Sinceramente penso que estamos aqui perante assuntos muito mais sérios do que a disputa em si.
Chegou a altura de os mandantes" do "terrorismo" interno serem candidatos à liderança. Pelo meio ainda diz que "muitos deles durante estes seis meses não deram um contributo para a afirmação do partido. Sabe que contributos deram? Telefonemas para o presidente do partido para não fazer investigações aos 'off-shores', para não fazer investigações ao Banco de Portugal, para não mexer em determinados assuntos, para estar quieto, ou então continuaram a pedir audiências na minha câmara municipal ou noutras para tratarem dos assuntos referentes às assessorias que têm por esse País fora".

Portugal Classificado

Um livro e um blogue, para conhecer a história dos anos de brasa: 1974 e 1975 à luz dos documentos americanos.

Patriotismos

No Público de hoje, após dissertar generosamente sobre o patriotismo dos milhares e milhares de portugueses que fizeram a guerra do Ultramar, a propósito de uma série documental de Joaquim Furtado, Pacheco Pereira acaba com tremeliques na voz a erguer ao pedestal os que tomaram o caminho oposto.
"O que é que movia quem se recusava a fazer a guerra colonial? Ideologia, "anticolonialismo", ser contra Salazar, comunismo, pacifismo, objecção de consciência? De tudo um pouco, mas, bem vistas as coisas, a esta distância, é a mesma atitude que vejo nos homens de 1961 que aparecem nesta série televisiva: patriotismo. Por isso, uma natural proximidade devia envolver os homens desses dois mundos, cada um patriota a seu modo, acima de tudo na disponibilidade de viver uma vida difícil e perigosa por alguma coisa que não era individual, mas estava acima do conforto de cada um."
Apetecia-me dizer que é abjecta a equiparação entre os que se bateram e os que fugiram, ente os que aceitaram humildemente a sua pertença a um todo que os chamava ao sacrifício e aqueles que o renegaram, em nome de outras fidelidades ou por mero instinto das tripas.
Mas não vale a pena. Acho que desta vez Pacheco emaluqueceu, como lhe acontece às vezes.

sexta-feira, abril 18, 2008

Mais um mês, e veremos melhor

Há precisamente um mês, pintando um cenário de forte bipolarização que conduziria Menezes a um resultado bem melhor nas eleições de 2009 do que poderia esperar-se tendo em conta apenas a generalizada descrença dos observadores blogosféricos, levantei a objecção que de imediato se erguia perante esse raciocínio - se ele se aguentava até lá. E respondia com a minha sensação de que tal possibilidade era para ser levada a sério.
Entretanto, o dado mais relevante a considerar para a análise de então foram os resultados das eleições italianas. A tendência para a bipolarização do sistema político foi tão notória como nas eleições espanholas e francesas. Menezes pode contar com isso a seu favor.
Mas então, estará ele na altura à frente do PSD? Não se sabe ainda, e o melhor é esperar para ver. Confesso porém que isso se me apresenta tão possível neste momento como me parecia há um mês. E a ele não lhe parece faltar a vontade.
O mais interessante nestas 24 horas tem sido a desorientação que a jogada de Menezes provocou em todos os seus adversários políticos no partido, e também nos seus críticos da blogosfera. Ninguém parece saber exactamente o que fazer, nem o que será melhor do seu próprio ponto de vista - se mantê-lo lá na esperança de que se afunde ou tirá-lo de lá à bomba e pôr no lugar um qualquer que queira ficar com os cacos.
Pessoalmente, também acho graça a alguns simpatizantes paradoxais que o homem possui aqui na aldeia. O Rui Albuquerque, por exemplo, que com expectativa aguarda os meus "habituais e sempre muito pertinentes comentários". (E o CAA, que até descobriu "humor e cultura" no atarantado personagem). Não posso comentar tudo, mas quanto ao Menezes não resisto a um remoque: não vêem os nossos liberais que o homem tem uma cabeça atafulhada de socialismo, e daí nunca sairá? A mim, que quando me falam de liberalismo apetece-me sempre responder que há casas para isso, tanto me fez e tanto me faz. Mas vós, que a essa crença dedicais os vossos devaneios, ignorais que o Menezes é socialista, entranhadamente socialista e irremediavelmente socialista? E que o tal partido dele, não o é menos?
Desconfio que os deuses do liberalismo também dementam os que querem perder. Depois não se queixem.
Eu acredito na estabilidade: o regime está a assentar.

quinta-feira, abril 17, 2008

Manlius

O José Carlos também recordou o aniversário de António Lopes Ribeiro.

Odisseia: o centenário do nascimento de António Lopes Ribeiro

Mais um texto evocativo, no Odisseia: Centenário do nascimento de António Lopes Ribeiro.

quarta-feira, abril 16, 2008

Novamente António Lopes Ribeiro

É que encontrei mais um que também se lembrou do centenário: o ilustre confrade da Voz Portalegrense.
Peço-lhe desculpa a ele, e a todos os restantes que tiverem ficado esquecidos (tenham a bondade de me puxar as orelhas, caso entendam justifcar-se, aqui nas caixinhas de comentários... tentarei reparar o lapso).

Ainda António Lopes Ribeiro

A recordação do Jansenista.
Sendo as memórias sempre, em grande medida, uma criação pessoal - inconsciente é certo, mas criação pessoal - , é curiosa a coincidência: é também assim que eu me lembro de ALR. Poderia ter sido eu a escrever aquele texto (se fosse capaz, obviamente).
Ao começar o blogue, em 31 de Julho de 2003, foi ALR uma das lembranças que me ocorreu. ALR, no passeio da Calçada da Estrela, esperando o 28.
Foi mesmo num outro século.

António Lopes Ribeiro

Procurando na blogosfera, encontrei mais alguns que evocaram hoje o centenário de António Lopes Ribeiro: o Réprobo, o Nonas, o Caceteiro, o Humberto.
Lembrou-se também o BOS.
Antes de hoje, destaco João Marchante na Alameda Digital e ainda Francisco Múrias.

O Senhor Cinema Português

Hoje, dia em que António Lopes Ribeiro faria cem anos, Eurico de Barros recordou-o no Diário de Notícias.

terça-feira, abril 15, 2008

Vintila Horia

Somos alguns os que em Portugal consideram dever parte da sua formação intelectual ao autor da "Introdução à Literatura do Século XX", da "Viagem aos Centros da Terra", de "Deus Nasceu no Exílio".
Para os interessados, descobri um lugar em que se reuniram umas dezenas de artigos do ilustre exilado romeno publicados na sua Madrid, nos longínquos anos 80...
Vintila Horia: desde a "aporia racionalista", a moral, a razão, e Hayek, até a Carl Schmitt e o decisionismo, Eugénio Montale, Victor Hugo, o nominalismo e o "nome da rosa", Koestler, o vanguardismo futurista ou surrealista, o naturalismo ou a Atlântida, Simenon ou Vargas Llosa, nada escapa à curiosidade enciclopédica de Vintila Horia. Vão ver, para crer.

De novo a malfadada direita

Regressando ao tema do (mau) "estado da direita", disserta Rui Albuquerque no Portugal Contemporâneo (com um interesse "absolutamente teórico e especulativo, sublinhe-se").

Um que não se queixa

A destoar, escreve João Marchante (Eternas Saudades do Futuro).
"Este meu blogue individual está cada vez mais intimista e pessoalíssimo. Espanta-me, portanto, ou por tão pouco, que venha cada vez mais gente cá espreitá-lo."

Ainda sobre a blogosfera

Escreve Paulo Gorjão no Cachimbo de Magritte:
"A blogosfera não é um meio de comunicação de grandes massas. A blogosfera não é um canal de televisão. Não haja ilusões quanto a isso. Mais do que ser lido por muitos, os blogues permitem porventura aos seus autores ser lidos pelos happy few que lhes interessa. Mais do que audiência, a blogosfera é porventura um instrumento de influência, seja entre familiares, amigos ou desconhecidos.
As pessoas por vezes têm expectativas irrealistas e confirmam algo amargamente que a blogosfera não correspondia ao que esperavam dela. O problema, parece-me, muitas vezes está nas expectativas e não na blogosfera propriamente dita."

Arre!

Os americanos e os italianos ignoraram o Vital Moreira!

Grau Zero

Segundo Vital Moreira, trata-se de uma "canalhice política" de "antologia" o facto de uns dirigentes do PSD andarem a falar sobre a contratação pela RTP de uma "jornalista namorada do primeiro-ministro". Conclui o Mestre, definitivo: "o PSD desce ao grau zero da decência política".
Ignora-se o que pensa o grande educador do socialismo democrático sobre a elegante observação da sua colega de blogue, a eurodeputada Ana Gomes: "Talvez no PSD se julgue o PM socialista pela bitola dos seus antecessores sociais-democratas, logo vendo a mão do chefe a distribuir rebuçados a amizades femininas nos media..."
Será o PS a descer abaixo de zero?

segunda-feira, abril 14, 2008

Os políticos e os blogues

A opinião de Paulo Gorjão - "Os blogues não são sexy?" - e a de João Villalobos - "A nuvem por Juno".

Outros queixosos

Diz o Público que "o Novo Código de Processo Penal piorou apoio às vítimas de violência doméstica".
A procuradora-adjunta Maria João Taborda afirmou hoje que a alteração do Código de Processo Penal significou um "retrocesso" na protecção às vítimas de violência doméstica, por retirar ao Ministério Público o poder de emitir mandados de detenção dos agressores. "Esta é uma situação que está, de forma acentuada, a prejudicar a protecção que o Estado pode dar às vítimas", referiu a magistrada do Ministério Público no Departamento de Investigação e Acção Penal (DIAP) do Porto.

O nível a que isto chegou

Primeiro, para explicar a ausência de sessão da Assembleia Regional por ocasião da visita do Presidente da República à região, o Dr. Alberto João Jardim tinha dito que "eu acho bem não haver uma sessão solene, acho que era dar uma péssima imagem da Madeira mostrar o bando de loucos que está dentro da Assembleia Legislativa".
Agora, instado a pronunciar-se a respeito de tais declarações, o presidente da Assembleia Legislativa da Madeira, Miguel Mendonça, considerou que Alberto João Jardim não quis com essas palavras atingir a "honorabilidade e respeito" do Parlamento Regional.
Por outras palavras: ele não se sente.

Como querem eles que nós os respeitemos?

Em Évora: Jornada Histórico-Teológica nos 700 anos da Catedral

O cabido da Sé de Évora promove no dia 18 de Abril no Fórum da Fundação Eugénio de Almeida, uma Jornada Histórico-Teológica, integrada nas comemorações dos 700 anos da dedicação da Sé de Évora.
A manhã do dia 18 será dedicada ao tema “a Catedral de Évora, sinal da unidade da Igreja Pastoral”, que iniciará às 9h30 com a abertura pelo Arcebispo de Évora. Às 9h50, D. Carlos Azevedo falará sobre a “Catedral, expressão histórica do magistério e do exercício pastoral”. Às 11h30, decorrerá um painel sobre a “Catedral – ‘Igreja Mãe’ da Diocese, moderado por D. Carlos Azevedo, e contará com as intervenções: “a concepção teológica do Templo”, por D. Manuel Madureira Dias; “a catedral como ‘centro espiritual concreto de comunhão’, por Silvestre António Ourives Marques; “génese histórica dos Cabidos catedralícios”, por Francisco Senra Coelho.
Pela tarde, o tema será “a Catedral de Évora, sinal do magistério e do governo do pastor”, que contará com a conferência, pelas 15h, “a Catedral, expressão histórica de uma Igreja particular”, por D. Manuel Clemente. Às 16h30, D. Manuel Clemente moderará o painel sobre “a evolução da função cultural e espiritual dos Bispos e do Cabido de Évora, que terá as seguintes comunicações: “Génese arquitectónica da Catedral de Évora e sua evolução”, por Virgolino Ferreira Jorge; “Função cultural e espiritual dos Bispos e do Cabido na Época Medieval”, por Hermínia Vilar; “Função cultural e espiritual dos Bispos e do Cabido na época moderna ‘um príncipe no governo da Diocese de Évora: a actuação de D. Afonso (1523-1540)’”, por José Pedro Paiva; “Função cultural e espiritual dos Bispos e do Cabido na época contemporânea”, por António Matos Ferreira. Pelas 18h, D. José Alves, Arcebispo de Évora, encerrará a Jornada.

Os blogues e a blogosfera em Portugal

Dou-me conta da publicação recente de um estudo da OberCom sobre os blogues e a blogosfera em Portugal (aponta para a escassa relevância do meio, mesmo no universo restrito dos cibernautas).
Teve ecos no Alma Viva, no Memória Virtual, no Indústrias Culturais...
Lembrou-me um pequeno postal de Rui Albuquerque que recentemente tocou com muito a propósito na questão da (ir)relevância da nossa blogosfera.
É de notar, todavia, que os dados do estudo da OberCom são de 2006, o que tem que ser tido em conta numa realidade em constante e rápida evolução como esta de que se fala. Em todo o caso, é um estudo para reflectir.

Holocausto em Angola

O livro que tanto impressionou António Barreto (v. Público, de 13.04.2008):
"Holocausto em Angola -Memórias de entre o cárcere e o cemitério", de Américo Cardoso Botelho.

Dada a importância do autor e do texto, transcreve-se integralmente o texto de António Barreto.

Angola é nossa!
Só hoje me chegou às mãos um livro editado em 2007, Holocausto em Angola, da autoria de Américo Cardoso Botelho (Edições Vega). O subtítulo diz: "Memórias de entre o cárcere e o cemitério". O livro é surpreendente. Chocante. Para mim, foi. E creio que o será para toda a gente, mesmo os que "já sabiam". Só o não será para os que sempre souberam tudo. O autor foi funcionário da Diamang, tendo chegado a Angola a 9 de Novembro de 1975, dois dias antes da proclamação da independência pelo MPLA. Passou três anos na cadeia, entre 1977 e 1980. Nunca foi julgado ou condenado. Aproveitou o papel dos maços de tabaco para tomar notas e escrever as memórias, que agora edita. Não é um livro de história, nem de análise política. É um testemunho. Ele viu tudo, soube de tudo. O que ali se lê é repugnante. Os assassínios, as prisões e a tortura que se praticaram até à independência, com a conivência, a cumplicidade, a ajuda e o incitamento das autoridades portuguesas. E os massacres, as torturas, as exacções e os assassinatos que se cometeram após a independência e que antecederam a guerra civil que viria a durar mais de vinte anos, fazendo centenas de milhares de mortos. O livro, de extensas 600 páginas, não pode ser resumido. Mas sobre ele algo se pode dizer.
O horror em Angola começou ainda durante a presença portuguesa. Em 1975, meses antes da independência, já se faziam "julgamentos populares", perante a passividade das autoridades. Num caso relatado pelo autor, eram milhares os espectadores reunidos num estádio de futebol. Sete pessoas foram acusadas de crimes e traições, sumariamente julgadas, condenadas e executadas a tiro diante de toda a gente. As forças militares portuguesas e os serviços de ordem e segurança estavam ausentes. Ou presentes como espectadores. A impotência ou a passividade cúmplice são uma coisa. A acção deliberada, outra. O que fizeram as autoridades portuguesas durante a transição foi crime de traição e crime contra a humanidade. O livro revela os actos do Alto-Comissário Almirante Rosa Coutinho, o modo como serviu o MPLA, tudo fez para derrotar os outros movimentos e se aliou explicitamente ao PCP, à União Soviética e a Cuba. Terá sido mesmo um dos autores dos planos de intervenção, em Angola, de dezenas de milhares de militares cubanos e de quantidades imensas de armamento soviético. O livro publica, em fac simile, uma carta do Alto-Comissário (em papel timbrado do antigo gabinete do Governador-geral) dirigida, em Dezembro de 1974, ao então Presidente do MPLA, Agostinho Neto, futuro presidente da República. Diz ele: "Após a última reunião secreta que tivemos com os camaradas do PCP, resolvemos aconselhar-vos a dar execução imediata à segunda fase do plano. Não dizia Fanon que o complexo de inferioridade só se vence matando o colonizador? Camarada Agostinho Neto, dá, por isso, instruções secretas aos militantes do MPLA para aterrorizarem por todos os meios os brancos, matando, pilhando e incendiando, a fim de provocar a sua debandada de Angola. Sede cruéis sobretudo com as crianças, as mulheres e os velhos para desanimar os mais corajosos. Tão arreigados estão à terra esses cães exploradores brancos que só o terror os fará fugir. A FNLA e a UNITA deixarão assim de contar com o apoio dos brancos, de seus capitais e da sua experiência militar. Desenraízem-nos de tal maneira que com a queda dos brancos se arruíne toda a estrutura capitalista e se possa instaurar a nova sociedade socialista ou pelo menos se dificulte a reconstrução daquela".Estes gestos das autoridades portuguesas deixaram semente. Anos depois, aquando dos golpes e contragolpes de 27 de Maio de 1977 (em que foram assassinados e executados sem julgamento milhares de pessoas, entre os quais os mais conhecidos Nito Alves e a portuguesa e comunista Sita Valles), alguns portugueses encontravam-se ameaçados. Um deles era Manuel Ennes Ferreira, economista e professor. Tendo-lhe sido assegurada, pelas autoridades portuguesas, a protecção de que tanto necessitava, dirigiu-se à Embaixada de Portugal em Luanda. Aqui, foi informado de que o vice-cônsul tinha acabado de falar com o Ministro dos Negócios Estrangeiros. Estaria assim garantido um contacto com o Presidente da República. Tudo parecia em ordem. Pouco depois, foi conduzido de carro à Presidência da República, de onde transitou directamente para a cadeia, na qual foi interrogado e torturado vezes sem fim. Américo Botelho conheceu-o na prisão e viu o estado em que se encontrava cada vez que era interrogado. Muitos dos responsáveis pelos interrogatórios, pela tortura e pelos massacres angolanos foram, por sua vez, torturados e assassinados. Muitos outros estão hoje vivos e ocupam cargos importantes. Os seus nomes aparecem frequentemente citados, tanto lá como cá. Eles são políticos democráticos aceites pela comunidade internacional. Gestores de grandes empresas com investimentos crescentes em Portugal. Escritores e intelectuais que se passeiam no Chiado e recebem prémios de consagração pelos seus contributos para a cultura lusófona. Este livro é, em certo sentido, desmoralizador. Confirma o que se sabia: que a esquerda perdoa o terror, desde que cometido em seu nome. Que a esquerda é capaz de tudo, da tortura e do assassinato, desde que ao serviço do seu poder. Que a direita perdoa tudo, desde que ganhe alguma coisa com isso. Que a direita esquece tudo, desde que os negócios floresçam. A esquerda e a direita portuguesas têm, em Angola, o seu retrato. Os portugueses, banqueiros e comerciantes, ministros e gestores, comunistas e democratas, correm hoje a Angola, onde aliás se cruzam com a melhor sociedade americana, chinesa ou francesa. Para os portugueses, para a esquerda e para a direita, Angola sempre foi especial. Para os que dela aproveitaram e para os que lá julgavam ser possível a sociedade sem classes e os amanhãs que cantam. Para os que lá estiveram, para os que esperavam lá ir, para os que querem lá fazer negócios e para os que imaginam que lá seja possível salvar a alma e a humanidade. Hoje, afirmado o poder em Angola e garantida a extracção de petróleo e o comércio de tudo, dos diamantes às obras públicas, todos, esquerdas e direitas, militantes e exploradores, retomaram os seus amores por Angola e preparam-se para abrir novas vias e grandes futuros. Angola é nossa! E nós? Somos de quem?

domingo, abril 13, 2008

Saudades de António Lopes Ribeiro

António Lopes Ribeiro nasceu a 16 de Abril de 1908: faria cem anos na próxima quarta-feira.
Lembrou-se disso a Lusa, que distribuiu um breve texto a recordar o centenário.
Dele diz José de Matos-Cruz, apropriadamente, que "foi a pessoa mais importante do cinema português, pelas valências, pelas capacidades e pelas iniciativas. Foi um homem completo".
Foi mesmo isso, e foi muito mais. Merecia homenagens que certamente não vai ter.
A RTP irá lembrar-se disso?
E a Cinemateca Portuguesa?
Até agora, nada consta.

Ingrid Betancourt e Marc Gonçalves

Todos certamente já ouviram referências na comunicação social portuguesa ao caso de Ingrid Betancourt; de Marc Gonçalves é que receio bem que nenhum dos leitores tenha ouvido falar.
Marc Gonçalves é um luso-americano sequestrado pela organização narco-terrorista e marxista colombiana FARC.
O avião no qual se deslocava numa missão de controlo do narcotráfico na selva da Colômbia foi abatido pelo referido grupo terrorista a 13 de Fevereiro de 2003. Dois dos tripulantes foram mortos e três, entre os quais Marc, foram feitos reféns.
Apesar de Marc Gonçalves ser descendente de portugueses, não se conhece nenhuma iniciativa do Governo Português no sentido de interceder pela sua libertação, pasados que são mais de cinco anos de cativeiro.
E os meios de comunicação nacionais também nenhuma relevância concederam ao caso, mostrando-se muito mais interessados na franco-colombiana Ingrid Betancourt do que no luso-americano Marc Gonçalves.
(leia mais, no único local na blogosfera onde encontrei informação sobre o caso Marc Gonçalves)

sábado, abril 12, 2008

Assim seja!

"Portugal necessita de um «26 de Abril», livre de amarras e preconceitos, e para que tal aconteça é necessária uma nova revolução na luta pela queda do actual sistema esvaziado de princípios, decadente, vazio, gasto e corrupto. Está na hora, pois, de lutar por uma «IV República» e por uma Nova Constituição, expurgada de conteúdos ideológicos e consagrando a Verdadeira Liberdade com Responsabilidade, onde terão definitivamente de ter lugar direitos e deveres, garantias e obrigações, para a construção de uma sociedade mais justa e harmoniosa."

Boa pergunta

A de Cristina Ribeiro, no Estado Sentido:
"Depois de vários anos a acreditar que era possível surgir uma nova classe política, sem os vícios de que cedo me dei conta, fazendo, desse modo, mudar a opinião, que se ia cimentando cada vez mais, de que "assim não vamos lá", chego a um ponto de total descrédito, no que aos partidos, como estão, respeita: o Governo tem sido aquilo que sabemos, e a Oposição não consegue descolar da mediocridade. Estaremos condenados a tal panorama?"

Eu já nem durmo...

Não se assustem, mas leiam o que escreve Alexandre Homem Cristo sobre "Biotecnologia e o fim do liberalismo":(....)

(...) "Será este o fim do liberalismo? Não sei, mas, seja como for, parece-me a questão mais importante para a Ciência Política no século XXI."

(Não se poderia antes exterminar essa coisa da Biotecnologia? Não sei, digo eu...)

É o que há...

Pedro Marques Lopes, no 31 da Armada:
"Paulo Portas é como aqueles actores que perderam a inspiração e que ainda não perceberam que não só estão a ter uma péssima actuação como estão a estragar a cena aos outros actores.
Espanta, porém, o estado de adormecimento dos militantes do CDS. Numa conjuntura única em que o CDS se podia assumir como uma alternativa real à direita, vai-se afundando numa irrelevância confrangedora.
Não é só Menezes que está a mais na direita portuguesa, Paulo Portas também está e, no caso dele, já devia ter percebido há mais tempo."

Prisões de Abril

Um ano depois da gigantesca operação policial-político-mediática contra a chamada extrema-direita (um problema inventado para distrair dos que existem), começou o julgamento em Monsanto. Para além dos delitos de pensamento, ainda não deu para perceber o que poderá sair do saco vazio da acusação. O julgamento ameaça tornar-se um fiasco escandaloso; parece-me sintomático a esse respeito que a grande imprensa, tão solícita logo no início em explorar o sensacionalismo do assunto, que prometia, começa a mergulhar num silêncio embaraçado.
E todavia...
"(...) a Justiça nunca será alcançada, pois todos os arguidos - mas sobretudo os que foram vítimas de medidas de coacção - já passaram pelo menos um ano de sofrimento, mais os que hão-de vir. Não se poderá nunca falar de Justiça porque a injustiça já foi cometida, logo em Abril de 2007, quando duas centenas de agentes da PJ irromperam pelas casas de 50 pessoas à procura de livros, camisolas e folhetos. Um deles ficou na prisão, a aguardar julgamento, enquanto violadores, assassinos e pedófilos, circulavam nas ruas com um sorriso, igualmente a aguardar por esse momento. Um ano de prisão - até ver - para se discutir se as actividades, escritos e opiniões, são «discriminação racial», ou não."

Do Portugal Profundo

"Começa amanhã, 10 de Abril de 2008, pelas 9:30 da manhã, no Tribunal da Boa-Hora, 3.ª Vara Criminal, em Lisboa, o meu julgamento, por tribunal colectivo, no qual sou acusado de 49 crimes de difamação a Paulo Pedroso, por queixa intentada por este, relativamente a posts que escrevi neste blogue Do Portugal Profundo.»(...)
"O adiamento não alivia, suspende. Costas moídas por quatro processos políticos de alegados delitos de informação política e de opinião política em três anos e meio de blogue, os músculos retesam-se, habituados ao sacrifício pessoal, e a moral prepara-se para honrar os princípios que seguimos e a responsabilidade de cidadania que nos impõem. Nesta hora, e nas outras todas, que são as do combate pelo desenvolvimento social, lembro todos aqueles que sofrem perseguição e injustiça por causa da expressão das suas ideias, em especial aqueles que padecem processos judiciais por esse motivo." (...)
"Muito mal vai uma sociedade que prefere a protecção daqueles que são poderosos em detrimento da liberdade de expressão dos simples cidadãos."

sexta-feira, abril 11, 2008

Pronto-a-vestir e divórcio na hora

"Em período nenhum da nossa história, pelo que sei, se praticaram tantos e tão grandes ataques e desconsiderações em relação à família, como no tempo presente.
Ainda há muita gente entre nós a viver de um ódio inconsistente e doentio, que colou valores fundamentais a sistemas políticos transitórios. A trilogia Deus, Pátria e Família continua a ridicularizar-se, como reminiscência de uma realidade fascista a abater.
Sem qualquer discernimento crítico sobre o que poderia ter sido exagerado e redutor nos referidos sistemas e o que constituía preocupação por defender e promover realidades e valores a respeitar e fontes inspiradoras a defender para segurança e bem da vida pessoal e comunitária, abriu-se caminho ao “bulldozer” arrasador de tudo o que parece a alguns ser património nefasto de um passado recente, que se quer renegar, mas acerca do qual não se procurou aprofundar nem a sua história, nem o seu sentido.
O ódio e a incultura, pela cegueira que comportam, são sempre inimigos da sociedade.
Os novos corifeus do poder político, que dizem emanado de um povo que não ouvem nem respeitam, e os do poder intelectual, narcisistas, que pararam no século das luzes, dizem-se, na sua maioria, em relação a Deus, agnósticos, à Pátria, estrangeiros, à Família, indiferentes.
" (...)
(Artigo de D. António Marcelino, Bispo Emérito de Aveiro, publicado na Quarta-Feira dia 09 de Abril de 2008).

A Revolta dos Generais

"Nas últimas semanas, os generais Loureiro dos Santos, Espírito Santo, Rocha Vieira, Garcia Leandro e Martins Barrento escreveram artigos ou fizeram intervenções muito duras em que criticaram o sistema político, a perda de soberania, o Governo, a política de defesa, a violação de compromissos do executivo para com os militares. O governo parece ter decidido calar-lhes a boca com uma lei da rolha para os militares reformados, querendo aplicar-lhes o dever de reserva que só abrangia os militares no activo."
Leia sobre a proposta do Governo de alterar o artigo 5º do Regulamento de Disciplina Militar.

Mário Machado

Até agora o decurso do julgamento que decorre em Monsanto tem sido exclusivamente ocupado com uma inquirição exaustiva sobre opiniões, ideias, escritos e ditos avulsos de um dos arguidos. Interrogado sobre o que é que pensa disto ou daquilo, o examinado vai respondendo o melhor que pode e sabe.
Quem tenha um conhecimento mínimo de história sabe que em julgamentos políticos semelhantes a postura adequada da parte da defesa é aproveitar a oportunidade e transformar o tribunal numa tribuna. E os julgados saem sempre em vantagem: nunca estes julgamentos ideológicos deixaram de redundar em vitórias políticas dos que a eles foram submetidos.
Muita coisa depende, obviamente, do talento e da capacidade de arguidos e defensores: mas quem lhes ofereceu o palco e os holofotes já lhes deu a oportunidade política das suas vidas.
É bem feito. Quem foi responsável por esta enormidade merece que as castanhas lhe estalem na boca.

É a vida

O Tribunal de Albufeira condenou ontem uma cidadã francesa a 20 anos de prisão pelo homicídio qualificado da filha recém-nascida, que atirou ao mar em Agosto de 2007.
Não é posssível deixar de comparar a severidade da condenação com a indulgência do legislador para com o aborto. Alguém mais dado à ironia poderia observar que a arguida cometeu um erro fatal em atrasar a execução do crime. Alguém mais dado à reflexão ficaria a matutar na desarmonia de um sistema jurídico que trata de forma tão chocantemente desigual a violação do mesmo bem jurídico, conforme o momento da ofensa. Outro alguém mais desiludido com os tempos que correm diria simplesmente que tudo está de acordo com as regras de funcionamento das actuais sociedades mediatizadas: o grau de censura depende no fim de contas da visibilidade da vítima.

quinta-feira, abril 10, 2008

Um novo espaço de liberdade

25 de Novembro no ensino, s.f.f.

"Hoje, o conhecimento é irrelevante na avaliação do aluno. Toda a gente sabe que os adolescentes acabam o secundário sem saber escrever correctamente. Os professores estão 'proibidos' de chumbar os alunos mesmo quando estes não sabem escrever. Chumbar um aluno é um acto 'reaccionário' - eis a verdade absoluta que os burocratas e pedagogos do Ministério impuseram aos professores. Perante isto, os alunos deixaram de respeitar o professor. Naturalmente: já não é preciso 'aprender' para passar de ano."

Conferência de Adriano Moreira

Na próxima segunda-feira dia 14 de Abril, pelas 18 horas, prossegue no Salão Nobre do Palácio da Independência, sede da Sociedade Histórica da Independência de Portugal o ciclo de conferências que a instituição tem dedicado à problemática da União Europeia e do Tratado de Lisboa.
Desta vez será o Prof. Doutor Adriano Moreira a falar sobre "A Problemática Europeia".

Dia do Combatente

Passou despercebido, sem referências na comunicação social, o recente discurso do General Rocha Vieira na Batalha, na cerimónia que assinalou o Dia do Combatente.
Pode ler-se no Lusitana Antiga Liberdade.
Diz o General que "vivemos tempos de crise".
"São tempos em que se esquecem valores, em que se afirmam antagonismos sem sentido de comunidade, em que se foge para o individualismo como pretexto para não assumir a responsabilidade de defender a colectividade.
São tempos de máscaras e aparências, em que se esquece o valor do serviço e o respeito pela realidade.
" (...)

Sócrates à conquista da direita

Sobre as ambições eleitorais do Primeiro-Ministro, e o que isso pode significar para o futuro, escreve hoje Maria José Nogueira Pinto no Diário de Notícias:
É curioso que seja Sócrates, mais do que Menezes ou Portas, quem se proponha conquistar o voto do eleitorado de centro e de direita, um eleitorado tendencialmente mais flutuante nas actuais circunstâncias.(...)

quarta-feira, abril 09, 2008

Insegurança? Qual insegurança?

Insegurança? Qual insegurança?

Segundo informa hoje o Diário de Notícias, citando dados do Ministério da Justiça, entre 16 de Setembro de 2007 e Março de 2008 foram libertados um total de 315 presos preventivos, o que significa que desde a entrada em vigor do novo Código de Processo Penal (CPP) foram contabilizadas mais 83 libertações que nos seis meses anteriores, de Março a Setembro de 2007.
Como não foi a realidade que melhorou, as referidas libertações só podem ser imputadas à mudança efectuada na lei.
Os números falam por si, mas atrevo-me a observar que por eles só se vislumbra uma parte pequena da situação gerada pelas alterações legislativas em matéria de prisão preventiva.
Com efeito, não são só as libertações, assim quantificadas, a justificar preocupações: muito mais do que as libertações, de gente que em liberdade demonstra rapidamente o bom fundamento da sua detenção, são os casos daqueles que não chegam a ser presos, e tudo impunha que fossem.
Com a entrada em vigor do novo CPP, dificultando extraordinariamente a detenção fora de flagrante delito e a aplicação da prisão preventiva, gerou-se de imediato uma reacção de retraimento nos meios policiais, óbvia e natural (até para defesa própria). Agora só se detém alguém quando não possa mesmo deixar de ser. De facto, para quê andar a fazer detenções que se antevêem como inúteis e que podem resultar em sarilhos para o agente policial mais zeloso? Consequentemente, somando os libertados com os que não chegaram a entrar, aumenta perigosamente o número e a actividade dos marginais à solta, sem outro modo de vida que não seja a criminalidade recorrente. Esta observação tem especial acuidade no que se refere aos crimes contra o património, que são precisamente a área que pela sua expressão quantitativa justifica especiais cuidados de prevenção e combate e que por razões evidentes atinge essencialmente as camadas mais desprotegidas da população.
Ora exactamente nesta área, pela força conjugada das alterações em sede de pressupostos de prisão preventiva e das molduras penais previstas em sede substantiva, tornou-se praticamente impossível fundamentar a prisão preventiva.
Como combater então o pequeno ladrão, o ratoneiro que todas as noites faz seus uns veículos estacionados ou gama umas carteiras? Grande parte deles nunca consuma um furto qualificado, ficando pelo furto simples onde nem em abstracto terá lugar a prisão preventiva; aqueles que tiverem azar e forem apanhados num furto qualificado ou por um roubo também poucas vezes reunirão os restantes presupostos para imposição da prisão preventiva.
Sujeitam-se então todos eles a medidas de apresentação periódica, a cauções, a proibições de contactos, a proibições de frequentar certos meios ou locais....
Por amor de Deus! Quando a comunidade delinquente, que demora algum tempo a absorver e processar a sabedoria que a experiência lhe vai dando, se der conta que toda a malta vai ao juiz para primeiro interrogatório de arguido detido e sai de lá com apresentações, vai ser o bom e o bonito.
Mas disto não cuida a nomenklatura; compreensivelmente, pois quem sofre os desmandos será sempre o povinho.
Entretanto, como ironia suprema, já temos o observatório do Prof. Boaventura a estudar as consequências da aplicação da reforma penal. Uma maravilha, pois claro, a cantar em prosa e em verso.

A escola e a política

A propósito de temas da actualidade, recordo este velho texto do escritor francês Alain de Benoist:

Penso que aquela corrente a que geralmente chamamos Esquerda ou Extrema-Esquerda, teve o mérito de ter sido a primeira a tomar consciência da realidade estrutural da interconexão de todos os sectores da mente e da actividade e, consequentemente, da realidade da impregnação ideológica destes sectores. A chamada Direita, pelo contrário, conservou-se durante bastante tempo prisioneira da ideia ilusória de que havia sectores “neutros” - ou (de um modo ligeiramente diferente) de que era possível voltar à situação anterior, na qual um consenso implícito era alcançável nestes sectores. Temos em França um bom exemplo dessa diferença de atitudes no campo da educação. Enquanto a extrema-esquerda se vai apossando de um importante número de posições-chave na educação secundária e universitária, a direita nada mais faz do que lastimar a “politização da escola”, que aparece de facto como irreversível (e que está hoje especialmente aberta ao criticismo porque é unilateral).
Aquilo que, no debate intelectual, fez a superioridade metodológica do esquerdista, foi ele ter sabido (e continuar a saber) o que cada um tem que pensar, do seu ponto de vista, em tópicos que são, à primeira vista tão diferentes como as relações de produção na Idade Média, a pintura abstracta, a invenção do cinema, o “Design” de “Mass Housing”, a genética molecular ou a teoria “Quantum” (ou pelo menos ele sabia que neste, como em qualquer outro tópico, a doutrina que ele tinha como sua, tinha uma palavra a dizer). A Direita pelo contrário não entendeu que não havia “verdades da ala direita” e “verdades da ala esquerda”, mas sim, caminhos de direita e de esquerda (para mais uma vez utilizar expressões convencionais) com o fim de calcular os factos admitidos, adquiridos pela mudança de conhecimento, organizando-os, colocando-os numa perspectiva particular que lhes dará igualmente um significado particular.
E é provavelmente a razão porque a esquerda e extrema-esquerda acertaram sempre mais sistematicamente na teorização, na formalização do seu “approach” epistemológico e doutrinário, na criação de um corpus ideológico, útil para ser usado como referência em discussões posteriores.
Quer isto dizer que não há “ideologia da ala direita”? Claro que não. Mas em muitos casos, poderíamos afirmar que esta ideologia apenas existe por dentro, de uma maneira implícita. A direita ignora muitas vezes as suas potencialidades; muito raramente teve noção de todas as implicações das suas próprias aspirações. A sua “mensagem” está presente mas não explícita. Todo o trabalho, agora, consiste em trazê-la à superfície.

A esquerda e a escola

"A esquerda, paulatinamente acompanhada por uma direita envergonhada, tem vindo a retirar ao professor não só poder como mesmo autoridade. Começou por retirar ao professor, directamente ou por via de labirínticas burocracias, o poder que lhe permitia manter as hostes suficientemente sossegadas para que pudessem ouvir, participar disciplinadamente e aprender. Depois inventou a aberração “escola democrática” que coloca professor e aluno ao mesmo nível. Em resultado, o poder, dentro da sala de aula e, por arrastamento, em toda a escola, caiu à rua.
O poder caiu à rua e a esquerda rejubilou."
(Range-o-Dente, no "Fiel Inimigo")

A esquerda, a direita e a escola

André Azevedo Alves, em "A escola portuguesa, o eduquês e os «bons selvagens»":
"A esquerda promotora do eduquês não é nada estúpida e sabe muito bem o que anda a fazer, pelo menos no que diz respeito aos seus principais dirigentes e ideólogos. Não é aliás por acaso que os grandes campeões (e beneficiários) do eduquês são comunistas e - talvez com ainda maior intensidade - bloquistas.
Faria mais sentido chamar estúpida à direita (ou pelo menos a grande parte dela) que, temorosa de ofender os dogmas do politicamente correcto, tem contribuído (uma vez por passividade e outras activamente) para o avanço do eduquês e para a criação de um ambiente de laxismo e impunidade no sistema de ensino português, com os resultados que se vão conhecendo".

Afinal...

Ainda há bom humor em Portugal!

Cenas da vida real

Ainda espanta como tão frequentemente passam despercebidos acontecimentos cheios de significado para a compreensão da nossa realidade política.
Ontem decorreu mais uma sessão do julgamento de Fátima Felgueiras. Foram ouvidas cinco testemunhas abonatórias, arroladas pela defesa da respeitável matrona.
Os abonadores foram Mesquita Machado, Mário de Almeida, Narciso Miranda, o antigo vice-governador civil do Porto Raul de Brito, e ainda Armando Vara – tudo gente que não precisa de apresentações.
Como era suposto que fizessem, pois para isso lá estavam, todos procuraram ilibar Fátima Felgueiras de qualquer responsabilidade criminal e atestaram superlativamente o carácter e a honestidade da arguida.
Na próxima sessão será ouvida outra testemunha abonatória: Paulo Teixeira, presidente da Câmara de Castelo de Paiva (eleito pelo PSD). Também foi indicado como testemunha de defesa o actual Primeiro-Ministro, José Sócrates, mas esse não comparecerá: vai fazer uso da prerrogativa legal de depôr por escrito. Também será interessante ler o que ele vai escrever.

terça-feira, abril 08, 2008

Leituras - II

Excelentes Incontinentes Verbais, e não menos excelente Portugal dos Pequeninos.

Leituras - I

Nelson Rodrigues lembrado no Corta-Fitas.

O regime assenta

Pelo que leio, Pedro Picoito está em grande sofrimento com a desgraça que se apoderou do PSD. Tenho que dar-me por feliz: ao menos de tais problemas estou eu livre.
Dói-me tanto como o desconsolo de Rui Albuquerque com o fiasco dos efémeros atlânticos ... (Mas será que ele não viu que aquilo era só espuma, sem substância nem consistência?)
Não resisto a profetizar que estes e outros infelizes bloguistas ainda vão ter muito que amargar. A estabilização do regime acentua a cada dia os seus traços mais marcantes, e ameaça trazer novos e mais violentos golpes nas ilusões restantes.
Esperem só pelas autárquicas. Desta vez não vão ter apenas o Valentim, o Isaltino e a Fátima Felgueiras... Não senhor: anuncia-se já o regresso de Narciso Miranda, de Avelino Ferreira Torres, e até de Abílio Curto. Esperem para os ver; a eles e aos partidos, que certamente não vão querer perder câmaras por bizantinices há muito ultrapassadas. Vai ser um Carnaval, muito superior ao anterior.
E depois veremos a composição das listas para as legislativas (as listas Ribau!), e a maravilha de Assembleia que daí vai sair. E o novo Governo de Sócrates? Um esplêndido ramalhete de aspirantes a gestores das nossas principais corporações, fazendo o aplicado tirocínio...
Feliz sou eu, que não estou em risco de desilusões... mas vós, ó ingénuos e tristes amigos, preparai-vos: a estabilidade avança!

Dois novos livros sobre Salazar

A cada vez mais abundante bibliografia sobre Salazar acaba de ser acrescentada de mais dois livros, da autoria do investigador José Carvalho.
Trata-se de trabalhos centrados em temas ainda pouco explorados nos estudos até agora existentes sobre a figura e obra de Oliveira Salazar.
São eles:
- "A FORMAÇÃO DE SALAZAR E O SEU TEMPO (1889-1926)", obra que tem por subtítulo "CADC: o Imparcial (1911-1919) e a formação politica, ideológica e doutrinária de Oliveira Salazar e o seu tempo".
- "A CONCORDATA E O ACORDO MISSIONÁRIO DE SALAZAR", que tem por subtítulo "Brotéria: a Concordata e o Acordo Missionário de Salazar".
As duas obras foram editadas pela Via Occidentalis, e encontram-se já nas livrarias.

segunda-feira, abril 07, 2008

À Direita

Entre os factos políticos mais significativos dos últimos tempos estão, para mim, a entronização de Jorge Coelho na presidência da Mota Engil e o silêncio de Pacheco Pereira a esse respeito. São um retrato do país que temos...
Sobre isso deixo os comentários para outra ocasião, e de preferência para outros.
Para Rui Albuquerque., que pensa à direita, o fim da revista Atlântico é também ele pleno de significado:
"A Atlântico foi, nos últimos vinte anos, a única publicação periódica de direita conservadora e liberal, que fez um esforço para expor e debater ideias. O simples facto de uma publicação deste género não ter mercado na direita portuguesa, tem, já por si, um significado revelador da fraca qualidade da nossa direita. Ela vive, cada vez mais, de e para uma partidocracia de aparelho, uma verdadeira aparelhocracia, onde as ideias não têm lugar, não contam e são mesmo até indesejáveis. Contar votos, «cacicar» apoios e inscrever batalhões inteiros de bombeiros para votarem nas eleições concelhias e distritais, isso sim é importante para a direita portuguesa."
Um desconsolo. Para Manuel Brás, todavia, a esperança mantém-se:
"É certo que no século XX todas as mudanças de regime em Portugal – e foram duas – resultaram de golpes militares. Mas hoje, não parece que os militares tenham condições para uma coisas dessas.
Porém, admito que um golpe que mude o sistema é possível a partir da sociedade civil. E o golpe é este: os portugueses começarem a pensar politicamente à Direita.
Porque é que a maioria dos portugueses pensa à esquerda?
Porque nunca lhes ensinaram outra coisa.
No dia em que a maior parte dos portugueses, ou pelo menos, uma quantidade crítica, suficiente e activa, pensar e actuar politicamente à Direita, o golpe e a mudança de sistema é possível."
Pois é. Vou pensar melhor nisto tudo.

sexta-feira, abril 04, 2008

Sobre a circulação das elites

Leiam estes breves tratados de sociologia:

Coelho e Companhia

Um Círculo de quadrados ceo ou a vodka que alaranjou

quinta-feira, abril 03, 2008

Porque subiu o salário mínimo nacional

A Lei do Financiamento dos Partidos, de 2003, estipula que a subvenção anual pública dada pelo Estado aos partidos tem por base 1/135 do Salário Mínimo Nacional por cada voto obtido.
Assim sendo, o valor da subvenção estatal anual aos partidos com assento parlamentar foi significativamente aumentado....
Este aumento resulta da actualização do Salário Mínimo Nacional, que subiu de 403 euros para os 426, ou seja um aumento de 5,7 por cento.
Dizendo o mesmo de outra forma, por cada voto dos eleitores os partidos com assento parlamentar receberão 3,16 euros.
A Assembleia da República irá votar os novos valores em Plenário, e entretanto o conselho de administração da Assembleia da República já aprovou um orçamento suplementar para actualizar os subsídios, indexados ao Salário Mínimo Nacional.
Isto significa em concreto que as forças políticas com assento parlamentar deverão receber em 2008 cerca de 17 milhões de euros, contra 16 milhões em 2007.
Assim: 8,1 milhões de euros para o PS; 5,2 milhões para o PSD; 1,4 milhões de euros para o PCP; 1,3 milhões para o CDS/PP; e 1,1 milhões para o Bloco de Esquerda.

Em Borba: o Teatro Tradicional do Alentejo

No próximo dia 5 de Abril a Câmara Municipal de Borba e a Direcção Regional de Cultura do Alentejo levam a efeito um colóquio sobre "Teatro Tradicional do Alentejo".
Uma realização que demonstra como está presente a obra de Azinhal Abelho, esse ilustre filho da terra ("os da Orada" foi precisamente o título de um dos seus livros).
Azinhal Abelho dedicou largos anos da sua vida à investigação sobre o teatro tradicional português, de onde resultou vastíssima obra sobre o tema, o que será apropriadamente lembrado no colóquio.

Em Avis: recordando Mário Saa

A Fundação Arquivo Paes Teles, guardiã do seu espólio e da sua memória, editou mais uma obra dedicada a Mário Saa, evocativa do universo pessoal do autor de "As grandes Vias da Lusitânia".
“XII Objectos do Itinerário de Mário Saa” é o título do livro, com textos e investigação de Elisabete Santos Pereira, colaboração de Quintino Lopes, Luísa Ratinho Freire e Teresa Lageira Fernandes, e desenho arqueológico de Hermínia Santos.
Pode adquirir-se directamente na Fundação, no Ervedal. (terra do escritor, e, curiosamente, também de outra grande figura do nosso século XX: Antunes Varela).

Em Viseu: conferência sobre Dom Carlos

No dia 9 de Abril, em Viseu (terra do nosso confrade Ave Azul) realiza-se mais uma conferência destinada a assinalar a passagem do centenário do regicídio.
A conferência é promovida pela Real Associação de Viseu e será proferida pelo Dr. José Valle de Figueiredo, tendo por tema “DOM CARLOS, MEMÓRIA DUM REI”.
O evento está marcado para a Biblioteca Municipal de Viseu, às 18 horas e 15 minutos do dia 9 de Abril.

Fundações privadas, dinheiros públicos

O secretário de Estado da Cooperação, João Gomes Cravinho, atribuiu à Fundação Mário Soares, no primeiro semestre de 2007, um subsídio de 150 mil euros.
O Ministério dos Negócios Estrangeiros e a Fundação Mário Soares assinaram, em Janeiro de 2007, um protocolo de colaboração institucional num montante total de 600 mil euros, a serem distribuídos em tranches, pelo período de quatro anos, ou seja, até 2010.
Já em 2005 a Fundação Mário Soares tinha sido muito falada quando Luís Amado, na altura ministro da Defesa, atribuiu um subsídio de vinte mil euros (peanuts...) à entidade para a realização de um projecto de investigação sobre a ‘Participação dos Portugueses em Missões de Paz’ .
Em 1997 o Governo de António Guterres disponibilizou à Fundação 2,5 milhões de euros para a criação de um auditório, uma biblioteca e um arquivo num edifício municipal, cedido pela Câmara de Lisboa após recuperação financiada por esta.
A Câmara Municipal de Lisboa era na altura presidida pelo filho de Mário Soares, João Soares.
A Fundação Mário Soares (funciona em instalações municipais mesmo em frente à Assembleia da República) foi constituída em 1991 e é uma instituição de direito privado...
Seria interessante saber com quanto contribuiu até agora o instituidor para a sua Fundação, e quanto custou a mesma aos cofres públicos. Creio que nunca saberemos.

Um herói do nosso tempo

Uma das peças que o muito institucional Diário de Notícias dedica hoje a Jorge Coelho termina com uma tirada que, a não ser voluntáriamente humorística, constitui uma pérola do humor involuntário:
"Coelho é assim: vê mais longe do que muitos outros."
Tudo o resto é aliás muito engraçado. Aquela odisseia chamada "a longa marcha da UDP ao PS" (diga-se ao conselho de administração da Mota - Engil) é uma delícia. Está lá tudo. O avô dirigente da União Nacional, o jovem universitário militante de uns comités comunistas marxistas-leninistas qualquer coisa, os anos da UDP, a idade da razão e a entrada para o PS, a ascensão fulgurante, com passagem por Macau uns amigos e uns primos, a experiência governativa, a transição para a alta roda dos negócios (porque um homem não é rico e precisa de ganhar a vida).
Esclarece o jornal que se trata do herói das bases do PS. Acredito perfeitamente.
O relato biográfico, mais coisa menos coisa, servia perfeitamente para uma legião de personalidades que todos conhecemos.
O que não temos é um Camilo que os pinte.

quarta-feira, abril 02, 2008

Em Évora: Tocar de Ouvido

O "Tocar de Ouvido - Encontro de Tocadores" regressa nos dias 1 a 4 de Maio de 2008, em Évora. Nesta edição estarão disponíveis as habituais oficinas de instrumentos, com algumas novidades: Viola Braguesa, Cavaquinho, Canto, Concertina (Cabo Verde), Gaita-de-fole, Harmónica, Rabeca (Brasil) e até uma oficina de Dança e várias actividades paralelas, como construção de instrumentos, colóquios, palestras, debates, bailes informais, mostra de artesãos, etc.
As inscrições estão abertas até 26 de Abril de 2008 neste site.

Em Fronteira: 624 anos da batalha dos Atoleiros

Vão realizar-se em Fronteira, no próximo dia 6 de Abril, as Comemorações do 624º Aniversário da Batalha dos Atoleiros, com o seguinte programa:
10 Horas – Cerimónia de Homenagem aos que morreram no decorrer da Batalha dos Atoleiros, na Herdade dos Atoleiros, junto ao Padrão.
10:45 H – Parada Militar na Avenida Heróis dos Atoleiros, presidida pelo Major General Adelino de Matos Coelho, Director de História e Cultura Militar.

Olivença e Juromenha, em Évora

As Edições Colibri e a Livraria Dom Pepe realizam no dia 5 de Abril, às 16,30h na Livraria Dom Pepe, Horta da Porta, em Évora, a apresentação do livro "Olivença e Juromenha – uma história por contar", da autoria de Ana Paula Fitas.
Intervenções de Moisés Espírito Santo, Professor (Catedrático da Faculdade de Ciências Sociais e Humanas); António Teixeira Marques, Jurista, (Presidente dos Grupos dos Amigos de Olivença); Lina Jan, Geógrafa (Cooperação Transfronteiriça – CCDR Alentejo).

terça-feira, abril 01, 2008

Convocatória: 3 de Abril, 18h00

Os membros e amigos da NOVA ÁGUIA e do MIL - MOVIMENTO INTERNACIONAL LUSÓFONO vão encontrar-se pela primeira vez num encontro informal na sede da Associação Agostinho da Silva, na Rua do Jasmim, 11, 2º (junto ao Príncipe Real, em Lisboa).
Será já na próxima quinta-feira, dia 3 de Abril, às 18h00.
Na ocasião, será lançado o livro Perspectivas sobre Agostinho da Silva (Zéfiro Ed.), da autoria de Renato Epifânio. A apresentação será feita por Paulo Borges.

Retrato de grupo

"Olha-se para o friso do Prós & Contras e aquilo é, uma vez mais, a "câmara corporativa", um misto de retardados das "convulsões estudantis" dos anos sessenta com uns "especialistas" em "territórios educativos" com ar de pegadores de touros. Nem sequer falta o "filósofo" de serviço, o Gil, e a habitual delegação estética do BE."
(João Gonçalves, no Portugal dos Pequeninos)

Valores seguros

Realiza-se no próximo dia 4 de Abril, pelas 17:30, no Auditório da Sede Nacional da ANJE (Casa do Farol, Rua Paulo da Gama, 4169-006 Porto), uma sessão de apresentação do livro "Estado, Sociedade Civil e Administração Pública: Para um novo paradigma do serviço público".
A apresentação da obra estará a cargo de Rui Rio e Armindo Monteiro.
Destaco entre os coordenadores a presença de André Azevedo Alves e de José Manuel Moreira. Há garantias de qualidade.

Más notícias

"A anomia e a violência nas aulas que o país descobriu, horrorizado, não vão diminuir tão cedo. Pelo contrário, tudo indica que irão aumentar na exacta medida em que a anomia e a violência, real ou simbólica, aumentarem na sociedade - na política, na família, no emprego, no trânsito, no futebol, nos media, na internet, no rap, no rock, no roll, na minha casa e na sua, caro leitor."
(Pedro Picoito, no Cachimbo de Magritte)